Ces derniers jours, un article de Forbes m’a littéralement sauté aux yeux. Il parle d’un mal silencieux qui touche de plus en plus de personnes : la fatigue au travail.
Si tu veux lire l’article, c’est par ici : « Fatigue générale : des salariés fatigués du travail ou des manières de travailler ? »
Et pourtant, on vit dans une époque où les entreprises n’ont jamais autant parlé de bienveillance, de care, de prévention des risques psycho-sociaux. Mais malgré tout cela, la fatigue, elle, continue de gagner du terrain. Alors, forcément, ça m’a interpellée. La santé mentale est-elle liée à l’aménagement ? Oui ! Et ce que cet article décrit, c’est ce que je vois tous les jours dans mes accompagnements.
D’après les chiffres cités par Forbes, 8 personnes sur 10 disent que la fatigue liée à leur travail impacte directement leur vie privée.Et près d’un tiers évoquent une fatigue extrême.
Les entreprises mettent en place des dispositifs d’écoute, des formations, des cellules de soutien psychologique… mais le fond du problème persiste.
Mais pourquoi ?
On continue à traiter le symptôme, et pas la cause. On parle d’équilibre vie pro / vie perso, de management bienveillant, de déconnexion numérique… mais on oublie un facteur fondamental : l’espace dans lequel on travaille.
La plupart des gens sous-estiment à quel point l’environnement de travail et l’aménagement influencent l’état mental et émotionnel.
On passe en moyenne 8 à 10 heures par jour dans le même espace, souvent saturé d’informations, de bruits, de contraintes visuelles et de tensions énergétiques. Des collaborateurs qui travaillent dans des bureaux mal éclairés, sous pente, avec un Velux qui ne laisse entrer qu’une lumière froide.Leurs bureaux sont encombrés, les dossiers qui stagnent, les câbles s’entremêlent.
Le cerveau, lui, le perçoit comme une zone de contrainte, pas d’inspiration. C’est physiologique, psychologique, et énergétique.
Malheureusement peu d’entreprises ne le prennent en compte.
Les chercheurs cités par Forbes évoquent la surcharge cognitive, l’infobésité, le manque de reconnaissance, le manque d’autonomie… Mais dans tout cela, il y a aussi le manque de respiration visuelle et énergétique.
Quand l’environnement n’offre aucune possibilité de relâchement (que ce soit visuel et/ou mental) le cerveau reste en état d’alerte permanent.
C’est alors que le cortisol (l’hormone du stress) reste élevé. La créativité diminue. Le sentiment d’impuissance s’installe.
C’est ce que j’ai vécu avant de créer Minuit Trente. Un environnement qui ne soutenait pas du tout, une impression de mise au placard…
Quand je parle de Feng Shui, de psychologie de la couleur ou d’énergie des lieux, certaines personnes me regardent encore avec un petit sourire sceptique.
Mais ce sont des outils d’une puissance incroyable. Ils permettent de réaligner ton espace avec le rythme biologique, l’énergie, le besoin de concentration ou de récupération.
Un environnement bien conçu agit sur :
- la régulation hormonale (via la lumière, les couleurs, les matières), la charge cognitive (via la clarté et la circulation visuelle),
- la sécurité intérieure (via la symbolique et les repères spatiaux)
En d’autres termes : l’espace peut nous épuiser ou nous régénérer. Et c’est là que tout se joue. Qu’on soit salarié, freelance, chef d’entreprise ou indépendant : notre environnement est un coéquipier.
Il soutient nos élans, nos idées, nos décisions… ou il les freine.
Alors, avant de chercher à “mieux gérer son stress” ou “retrouver sa motivation”, il faut se demander :
Est-ce que mon espace m’aide ou me freine ?
Est-ce que mon lieu de travail reflète qui je suis aujourd’hui ?
C’est là que commence la vraie transformation.
Si ce sujet résonne en toi, j’ai créé plusieurs ressources pour t’aider à (re)prendre le pouvoir sur ton espace :
- Le guide sur la gestion du stress par les espaces
- Le freebie sur la lumière et les chronotypes
- Le challenge audio “La Maison Miroir” pour comprendre comment ton intérieur reflète ton état intérieur